[english translation below]
… et l’hyperfiction tangible
Ces deux propositions sont des interfaces-objets dans lesquelles on peut se déplacer afin d’évoluer dans l’histoire (selon certaines règles, dans le cas du jeu « le plus court chemin »).
Après des recherches sur la manière dont internet détermine la structure du récit, qui est propice à une lecture hypertextuelle, et à l’aller-retour constant et nécessaire pour l’instant entre le papier et l’écran, je prends parfois la position de transposer les logiques de l’écran vers un support physique. «Le plus court chemin» est un jeu de plateau qui est un agencement de narration hypertextuelle que l’on peut relire (relier ?) grâce aux règles du jeu. On part d’une case donnée puis, en étant tenus de passer par trois étapes définies, on se déplace de case en case, et on relie de cette manière les bribes d’histoires, en tendant des ponts de conjonction.
Maquette réalisée en ciment, 2008
Jeu de plateau réalisé avec Carine Bigot dans le cadre du workshop « Mécanismes ludiques » avec Etienne Mineur, Janvier 2011.
Je vous invite à regarder la vidéo-démo présente sur le blog d’Etienne Mineur.
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…and tangible hyperfiction
These two proposals are object-interfaces in which we move in order to evolve in the story.
After some research on the way internet influences the narration’s structure, which is conducive to a hypertextual reading, and at the constant – and still necessary for the time being – exchange (back and forth) between paper and screen, sometimes I willfully decide to transpose screen’s logics onto a physical support.
« The shortest way » is a boardgame based on an hypertextual narration that we can read only if we follow the game’s rules. By moving from one case to another laying down bridges of different sizes, we join together the fragments of a story that ends when one goes through three of the special cases disseminated all over the board.